Les Merveilles de la nature, ou Henri Sauvage dans les bois # 1, # 2 et # 3
Les trois œuvres acquises par le Fonds départemental d’art contemporain d’Ille-et-Vilaine font partie de l’ensemble Les Merveilles de la nature ou Henri Sauvage dans les bois, série de collages questionnant le rapport de l’Homme à la nature.
Accumulations, superpositions, confrontations sont là encore les leitmotivs de ces compostions singulières qui, sans plan établi au préalable, se construisent au fil des découvertes de l’artiste, feuilletant les tomes de l’encyclopédie familiale « Les Merveilles de la Nature ».
Les constructions innovantes de l’architecte français du début du XXe siècle, Henri Sauvage, apparaissent en fond de scène, comme englouties par une faune et une flore des plus envahissantes tout autant qu’improbables. La nature prolifique reprenant ses droits sur l’activité humaine.
A l’instar d’un enfant collectionneur de belles images, Quentin Montagne nous invite à partager un univers imaginaire peuplé de monstres inquiétants et d’animaux communs, évoluant dans un monde onirique proche de ceux d’un Jules Verne ou d’un Jonathan Swift.
QUENTIN MONTAGNE
Né en 1987 à Vitry-sur-Seine
Vit et travaille à Rennes
Diplômé de l’école des beaux-arts et de la faculté d’arts plastiques de Rennes, Quentin Montagne a obtenu en 2019 un doctorat en arts plastiques, confirmant son intérêt tant pour la pratique que pour la théorie de l’art. L’une des disciplines nourrissant l’autre, sans hiérarchie ni prédominance, dans un lien de complémentarité évident.
Utilisant le dessin comme moyen privilégié de connaissance de son sujet, l’artiste s’emploie aussi à la pratique de la peinture ou du collage dans un projet global, dont la mise en situation par le volume est une autre alternative possible.
Ses premiers ensembles évoquent les mondes marins fantastiques où se côtoient animaux primitifs et ruines d’architectures monumentales dans un jeu d’accumulation et de superposition, en apparence chaotique. Évocation d’une nouvelle Atlantide aux confins des profondeurs inexplorées, son usage de l’encre de Chine ou du stylo Bic s’inspire des planches anciennes de gravures illustrant les ouvrages d’Histoire Naturelle.
L’ŒUVRE
L'ARTISTE