Magnitudo Parvi
Magnitudo Parvi est un triptyque qui emprunte son titre à un poème de Victor Hugo extrait du recueil Les Contemplations. L’auteur y décrit l’expérience intime de la contemplation de l’univers où toute scène peut avoir l’ampleur d’un spectacle absolu. Trois dessins triangulaires s’emboîtent comme un puzzle, proposant la perception d’un paysage mental, d’un espace à reconstruire. Véritable ricochet avec le temps et l’histoire, oscillation entre « rayonnement sublime ou flamboiement hideux », comme l’écrit Victor Hugo.
ANGÉLIQUE
LECAILLE-GUILBERT
Née en 1975 à La Ferté-Macé (Orne)
Vit et travaille à Rennes (Ille-et-Vilaine)
Angélique Lecaille-Guilbert réalise des dessins de très grands formats représentant des lieux d’où toute présence humaine est bannie. Elle travaille à partir d’images trouvées dans divers médias sur lesquelles elle s’appuie pour, à l’aide de mine de plomb, graphite ou Rotring, recréer des paysages hors du temps, soit en privilégiant des détails, soit en envisageant une vue large. L’utilisation du noir et blanc confère à ses dessins un statut proche de l’archive ou du document. Elle échappe ainsi au classicisme habituel de ce type de représentation même si elle choisit des motifs puisés dans l’histoire de l’art : ciels nuageux, sites rocheux, ruines ou escarpements. L’artiste s’emploie à maintenir une distance entre l’œuvre et le spectateur.
L’ŒUVRE
L'ARTISTE
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